Été comme hiver, le sweat-shirt est LA pièce confortable, lookée et facile à porter, qui nous accompagne tout au long de l’année. 

Et dans le monde du textile B2B ? C’est un outil de communication efficace, pour séduire des clients potentiels, déployer la visibilité de sa marque ou uniformiser les tenues de travail de ses équipes. 

Bref, le sweat-shirt personnalisable est certainement l’un des supports textiles vierges qui laisse le plus de place à la créativité ! C’est pourquoi nous allons le (re)mettre à l’honneur dans cet article.

Après vous avoir donné nos conseils pour bien choisir un sweat-shirt, il est temps de vous embarquer dans les coulisses de sa confection … 

Composition, épaisseur, coupe, traitements et finitions, les équipes de KARIBAN BRANDS nous ouvrent les portes de leurs ateliers, pour nous présenter le revers de l’une des pièces les plus iconiques de nos dressings.

Etape #1 la composition

Vous vous en doutez, un sweat peut être composé de différentes matières et mieux encore : de combinaisons de matières. C’est d’ailleurs ce qui fait qu’un sweat est plutôt léger, mieux adapté pour faire du sport, ou encore pensé pour réchauffer ceux qui travaillent en extérieur. 

C’est donc un paramètre dont l’importance est capitale chez KARIBAN BRANDS, qui propose des combinaisons de matières modulables, pour couvrir l’essentiel des besoins de ses clients.

Coton recyclé + Polyester recyclé

Etape #2 la confection et le grammage

Place maintenant à la deuxième étape : la confection ! 

En résumé, un sweat peut être confectionné en 2 ou 3 fils. Les modèles 2 fils sont généralement des sweatshirts basiques, qui peuvent être très intéressants en termes de coûts, pour des goodies distribués lors d’un événement sportif par exemple. À noter que, même sur un basique, le fait que la part de coton soit plus importante que celle de polyester, donnera une pièce confortable.

Pour un rendu plus “premium”, la confection 3 fils est idéale : 100% coton à l’extérieur, polycoton à l’intérieur et surtout … un fil de polyester qui permet de lier les 2. C’est ce qui permettra au tissu de ne pas boulocher, de mieux résister dans le temps, tout en étant doux et agréable à porter. En bref, le top pour équiper ses collaborateurs sur un salon professionnel, ou pour une marque de prêt à porter.  

Vient ensuite la maille, qui peut elle aussi faire varier le rendu et le confort d’un sweat : French Terry pour un sweat léger, molleton gratté pour un aspect moelleux, et Interlock pour les modèles les plus haut de gamme. 

Au passage, vous avez peut-être déjà lu le terme “grammage” sur les fiches produits de TopTex.fr : il s’agit de l’épaisseur du tissu, en quelque sorte. Pour la calculer, les équipes de KARIBAN BRANDS utilisent un coupe-échantillon, et pèsent la pièce de tissu prélevée à l’aide de cet outil. Un grammage élevé (aux alentours de 360 g/m²) sera caractéristique d’un sweat épais avec une bonne tenue, tandis qu’un grammage de 260 g/m² donnera plus de fluidité au vêtement.

Épaisseur et résistance – 350 g/m²

Etape #3 la coupe

Autre étape cruciale du procédé de confection d’un sweatshirt, le choix et le montage de la coupe. 

2 options ici : 

• le montage tubulaire, qui est en fait réalisé en 3D, sans aucune couture. C’est une des coupes les plus économiques, qui donne à la pièce le côté large “oversizé”, très tendance
• le montage coupé-cousu, où les différentes parties sont assemblées et cousues ensemble. Une opération plus complexe donc, mais qui donnera une structure plus soignée

Pour finaliser la “base” d’un sweatshirt, il ne reste qu’un petit détail (et non des moindres) : la forme ! Pour les manches, elles sont généralement raglan (cousues en une seule pièce jusqu’à l’encolure) ou montées (plus classiques, comme un tube cousu autour de l’épaule).

Et pour le look général, quelques exemples en image seront plus parlants :

Le hoodie : son côté sportswear sera parfait avec un slogan impactant, que les plus jeunes générations adopteront sans aucun doute !

L’iconique basique à col rond, intemporel et unisexe, qui pourrait être un outil de marketing efficace, à offrir pour faire circuler le nom d’une marque dans les rues, et développer sa notoriété !

Etape #4 les traitements et finitions

Le sweatshirt est presque terminé … mais il reste encore quelques détails importants ! Ce sont les traitements et les finitions, qui vont apporter les petits “plus” parfois imperceptibles, mais qui pourtant, font toute la différence. 

Par exemple, pour garantir la meilleure tenue possible, il existe une technique qui s’appelle le “pré-rétrécissement”, ou Low Shrinkage Fleece dans sa version anglaise. C’est un procédé qui va donc permettre de prérétrécir le tissu, et éviter qu’il ne bouge trop au fil des lavages. 

Pour renforcer l’aspect parfaitement lisse qu’on adore sur les sweatshirts, c’est le traitement aux enzymes qui est utilisé. Des bactéries naturelles permettent d’éliminer les excédents de matières, pour laisser une surface impeccable. Et pour une douceur encore plus remarquable, il existe un traitement toucher peau de pêche, un procédé mécanique qui permet l’abrasion de la matière extérieure. Encore plus efficace, donc !

On y est presque … chez KARIBAN BRANDS, les équipes peaufinent chaque pièce, pour des raisons esthétiques oui, mais aussi pour assurer un maximum de durabilité aux produits.

Le bord-côte par exemple, cette bande élastique qui termine les manches au niveau des poignets, peut donner un look vintage, en plus d’aider le sweat à conserver sa forme. Un peu sur le même principe, il y a la bande de propreté, cousue sur l’encolure. Son rôle ? prévenir les irritations sur le cou, et éviter que le col ne se détende. La capuche aussi a droit à une attention particulière. Elle peut être doublée pour plus de confort, ou montée en 3 panneaux : c’est ce qui lui permettra d’épouser la forme de la tête, sans créer une pointe.

Même les liens de resserrage sont fignolés : ils sont terminés par un nœud, ou par une petite pièce métallique, et sont glissés dans des œillets en métal, en plastique ou cousus.